Situé en fin de dictionnaire, le mot « vacances » n’en a pas moins une importance capitale dans nos vies. Toujours trop courtes, et néanmoins indispensables, elles rythment nos étés comme la fin de l’année. Mais, au fait, d’où proviennent-elles, ces fameuses vacances ?
L’origine latine des « vacances »
Le mot « vacances » vient du latin « vacans », le participe passé du verbe « vacare » qui signifie « être dépourvu, inoccupé, vide, en manque de quelque chose ». Au singulier, la « vacance » désigne un poste inoccupé, qui est donc à pourvoir. Par extension, une charge ou une fonction que l’on occupe de façon temporaire. Au pluriel, les « vacances » s’entendent comme « avoir du temps libre ».
Une évolution dans l’usage du terme
Durant le Moyen-Âge, cette notion de temps libre était exprimée par le mot « vacations », et s’appliquait au domaine scolaire et à la période de l’année où les cours des étudiants étaient interrompus. À partir du XVIIe siècle, « vacations » et « vacances » ont commencé à devenir interchangeables, avant que le second ne remplace peu à peu le premier. Le mot « vacances » est depuis employé dans le sens de « vacances scolaires ». C’est avec la mise en place des congés payés et la démocratisation du temps libre chez les adultes que l’utilisation du mot « vacances » a pris un sens plus large.
Pour préciser le lieu de destination ?
Les « vacances » désignent maintenant toute interruption d’une occupation habituelle. Le mot peut également représenter le lieu où l’on passe son temps libre, ou la chose à laquelle on va s’occuper l’esprit : « J’ai passé mes vacances [à tel endroit ou à faire ceci] ». On peut ainsi partir en famille dans un « village de vacances » au cours de l’été. Et si l’on veut préciser la région sans rentrer trop dans les détails, on dira par exemple : « Nous sommes partis dans un village de vacances sur la Côte d’Azur ».